Mon cœur se brise en milles miettes dès que je vois un aliment encore consommable se faire jeter à la poubelle. Considérant les portions gargantuesques servies au restaurant et les produits vendus en format pouvant nourrir une armée, il est bien évident que plusieurs facteurs font en sorte qu’il soit difficile de déguster la dernière miette de chacun de nos achats.

Il existe pourtant plusieurs façons de contrer cette problématique. J’espère donc, au cours de mes prochains articles, vous donner les outils nécessaires afin d’éviter que le contenu de votre frigo et de votre garde-manger termine sa vie au fond des ordures.

Le gaspillage en chiffres

Selon le Value Chain Management Center, en 2014, plus du tiers des aliments produits au Canada auraient fini à la poubelle. Ceci équivaut à un énorme 31 milliard de dollar par année. Près de la moitié de ce gaspillage, soit 47% de celui-ci, aurait lieu à la maison [1]. En d’autres mots, on peut comparer ces pertes à jeter un total annuel impressionnant de 771$ d’aliments par personne, soit près de 2,5 fois plus que le total des États-Unis [2]. Autrement dit, une famille met en aux ordures en moyenne près de 162 kg d’aliments par année [2].

Plutôt que de continuer à nourrir les dépotoirs à travers le Québec, pourquoi ne pas partager ces aliments que l’on ne veut plus mais qui sont toujours comestibles (… et savoureux!) avec ceux qui en ont besoin?

Peu d’organismes existent actuellement afin de permettre au particulier de se départir de façon surveillée de certains aliments. En fait, après avoir fait quelques recherches simples sur le web, je n’ai obtenu aucun résultat concluant. Il existe plusieurs banques alimentaires mais très peu d’entre elles acceptent les aliments périssables.

C’est pour cette raison que, lorsque Geneviève Rousseau m’a approché pour me parler de son projet d’application cellulaire permettant de partager nos surplus avec les autres, j’ai instantanément accepté sa proposition. Afin d’avoir davantage de détails sur son application, nommée BonApp, je vous suggère d’aller jeter un coup d’œil à son site web, à sa page Facebook ainsi qu’à son Instagram.

Voici une recette inspirée du gaspillage. Celle-ci vous permettra de ne jeter aucun élément de vos clémentines, ni la chaire, ni les membranes et ni même la pelure.

Vous pourrez donc profiter de cet agrume dans son ensemble… littéralement!

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